Metteuse en scène, comédienne, autrice et co-fondatrice du joli collectif, Enora Boëlle est titulaire d’un Master mise en scène et dramaturgie à Paris X. Ses projets sont partagés entre création de spectacles et collaboration artistique a des lieux (Théâtre de Poche, Hédé-Bazouges entre 2010 et 2019 ou depuis janvier 2023, au Théâtre l’Aire Libre à St-Jacques de la Lande). À partir de 2016, son parcours en solo accueille plusieurs créations entre récit et autofiction, théâtralité et chorégraphie. Son champ de réflexion s’articule autour de la construction des identités et l’affirmation de soi et ouvre un dialogue plurigénérationnel avec des publics variés. Ce chemin débute par l’adaptation du Vilain petit canard avec une commande d’écriture à Ramona Badescù. Moi, canard, affirme ce qu’on appelle différence comme puissance émancipatrice. S’ensuit une plongée dans les méandres de l’adolescence avec J’ai écrit une chanson pour MacGyver (2017), un spectacle auto-documentaire où Enora Boëlle dialogue avec tendresse et autodérision avec son moi des années 90’. Le confinement du printemps 2020 l’encourage à partir marcher seule sur les routes du Finistère sud. Sac à dos (2020), petite forme en imposture pour une salle de classe, émerge de cette expérience libératrice. Son quatrième projet en solo On ne dit pas j’ai crevé, naît en 2021. Il évoque le rapport étroit qu’elle entretient (malgré elle) à la mort, Enora Boëlle y joue sa propre finitude dans un texte co-écrit avec Robin Lescouët. Ce parcours de solos se met en pause avec Cœur avec les doigts (2024) en co-écriture avec MarDi (Marie Dilasser). Quatre camarades observent leurs constructions intimes et sociales de l’amour et imaginent un futur possible et enthousiasmant. Tous ces spectacles tournent encore et font sens les uns avec les autres. Une nouvelle version de Moi, canard traduite en LSF en dialogue avec une danseuse est envisagée pour l’automne 2025, ainsi qu’un retour au solo autour de la filiation, des masculinités et du Drag King avec un nouveau projet : Pour qui danse Marlon Rando ?. Création prévue pour la saison 2026-2027.

Concept et mise en scène : Enora Boëlle
Co-écriture : MarDi (Marie Dilasser) 
Accompagnement dramaturgique : Vanessa Vallée
Jeu : Enora Boëlle, Delphine Battour, Hélène Bertrand & Juli Houbart 
Regard extérieur : Juliette Chaigneau & Marina Le Guennec
Scénographie : Marine Brosse
Costumes : Johanna Rocard
Création lumière : Anthony Merlaud
Régie lumière : Caroline Gicquel 
Régie son : Marion Mauboussin en alternance avec Marine Iger 
Médiatrice : Noëlla Bugni
Production et diffusion : Babeth Bouëtard et Rachel Dufief 
Remerciements à Robin Lescouët, Marine Prunier et Agathe Yamina Meziani

Co-production : Lillico – Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse en préfiguration - Rennes / Très Tôt Théâtre – Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse – Quimper / Théâtre Massalia – Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse – Marseille / Tréteaux de France – CDN Aubervilliers direction Olivier Letellier / Chez Robert – Centre Culturel de la Ville Robert – Pordic /La Passerelle – Scène Nationale – Saint Brieuc / La Soufflerie – Scène conventionnée – Rezé / La Minoterie – Scène conventionnée – Dijon / La Balsamine – Bruxelles / Théâtre L’Aire Libre – St Jacques de la lande / Espace 600, scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse / THV - St Barthélémy d’Anjou. Enora Boëlle est artiste associée au THV pour 3 ans (2022-24). Avec le soutien de : La Paillette – Rennes et le Théâtre de Poche – Hédé-Bazouges dans le cadre de résidences d’artistes en milieu scolaire. Ce projet a bénéficié de l’aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC de Bretagne.